La Colonnaz

forêt soleil arbres verts

Jeudi 11 août 2016

Je pars à nouveau à pied de l’appartement en direction du centre du village, il est déjà presque 11h. Je prends ensuite la route qui va en direction de Flaine et trouve un petit chemin sur la droite. Je passe par dessus un torrent, ressors à nouveau sur une route et repars immédiatement sur un sentier en direction des bois. La sente traverse la forêt fraîche en cette fin de matinée, je suis deux dames d’une cinquantaine d’années qui ont l’air toutes guillerettes. L'autoroute se fait entendre en contre-bas.

Après avoir perdu 300m d’altitude en peu de temps, j’arrive sur le torrent de l’Épine qui bouillonne. Une carcasse de voiture fait tâche dans le paysage. Il y a une sorte de décharge au dessus du torrent avec des seaux et autres bidons en plastiques abandonnés. Un peu étrange en ces contrées. La contrepartie du début de mon périple ne se fait pas attendre, la montée est aussi raide que la descente. Le sentier grimpe à flanc de montagne et au fil des jours, je trouve de plus en plus rapidement mon rythme.

A la sortie de ce raidillon, je déboule sur un chemin plus large puis sur le hameau magique de la Colonnaz. J’aperçois la première maison qui semble à l’abandon et me fait rêver.

Je passe ensuite devant la petite chapelle dont les fenêtres sont ouvertes. L’intérieur est dépouillé : deux bancs de prière, une statue, un petit autel, un tableau pendu sur le mur de gauche.

Je quitte ce charmant hameau et récupère la suite du GR qui mène à la Tête de Louis-Philippe. Le chemin ressemble à une piste forestière qui a vécu. La fraîcheur des sous-bois est agréable en ce midi où le soleil tape fort. Deux familles descendent depuis le Col de la Frête. Plus qu’une quarantaine de minutes et j’atteindrai mon but.

Une fois là-haut, la vue me coupe le souffle. Le panorama est gigantesque.

Je fais ma pause déj en admirant le paysage et me fais petite en voyant arriver quelques groupes de personnes. Après une pause lecture, je me remets en route, reviens sur mes pas pour passer par le col et remonter le GR en direction d’un autre col, celui du Cou. L’étroit sentier est superbe, la lumière filtre à travers les sapins, éclairant les roches verticales.

Arrivée au col, je prends la direction des Carroz et me dirige vers une falaise vertigineuse.

Le chemin est très plaisant, même si la chaleur se fait sentir. Je passe un troupeau de mouton avant d’attaquer la descente. Le sentier vallonne gentiment, je quitte ma route pour passer par l’Écherre, un petit hameau qui se résume à une simple maison. J’atteins bientôt le Pas de l’Âne ; puis les Servages avant de retrouver le fourmillement du village.


 
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